Né en 2015 de la volonté de montrer des documentaires musicaux venus du monde entier, venants refléter l’énergie créatrice de la musique, à la découverte de musiciens, de mouvements, de scènes, de villes, via les époques, les frontières et les genres musicaux, l’association Bordeaux Rock propose en novembre 2023 la 9ème édition du festival Musical Ecran. Découvrez la bibliographie et la discographie tirée de ces films dans nos médiathèques.
Depuis sa création, le festival Musical Écran a mis à l’affiche des artistes variés avec la projection de documentaires consacrés à Nina Simone, Daft Punk, Sébastien Tellier, M.I.A., Kurt Cobain, Daniel Darc, Leonard Cohen, PJ Harvey, Etienne Daho, Chilly Gonzales, Joy Division…
Au-delà de ces noms, Musical Écran s’attache aussi à la découverte de cultures et courants musicaux moins répandus. Au fil des années, on a pu découvrir des films sur la rumba congolaise, la Stax Music Academy, le New-York latino des années 60 ou le mouvement Favela funk, et bien d’autres.
En 2017, à l’occasion de sa troisième édition, le festival crée une sélection compétitive comprenant chaque année entre 6 et 8 documentaires musicaux concourant pour deux prix : le Prix du jury et le Prix du Public.
Plusieurs événements gravitent autour des projections et animent la ville de Bordeaux au cours de la semaine du festival : rencontres avec les réalisateurs, DJ sets, expositions…
Jeudi 16 novembre • Cours Mably • 20h00
MABLY QUEER BORDELLE PARTY : avec Judit Mayer & Bobbi Watson, TedaAk et BORDELLE
Vendredi 17 Novembre • Cours Mably • 19h00
MABLY ELECTRIC PARTY : avec Bruit Noir, La Féline, CUT et PlimPlim
Samedi 18 Novembre • Cours Mably • 19H00
MABLY ETHIOPIQUES PARTY : avec Girma Nèyènè et Mawimbi
La Playlist des bandes annonces du Festival Musical Ecran #9 :
La Playlist audio du Festival Musical Ecran #9 :
Retrouvez via le catalogue des bibliothèques et médiathèques de la métropole les ouvrages de la biographie et les CD de la discographie en lien avec les films diffusés :
« Meet me in the bathroom » (2022). Réalisé par Dylan Southern et Will Lovelace
Synopsis : « Un voyage fascinant à travers la scène musicale new-yorkaise du début des années 2000. Une nouvelle génération a initié une renaissance musicale pour la ville de New York, qui a trouvé un écho dans le monde entier. »
Biographie :
GOODMAN, Lizzy, Meet Me In The Bathroom – New York 2001 – 2011 : une épopée rock,
Neuilly-sur-Seine, Rue Fromentin, 2023
Discographie :
LCD Soundsystem “Lcd Soundsystem” (DFA Records, Columbia Records, PLUS)
The Strokes “Is this it” (2001 – RCA – Rough Trade)
Interpol “Turn On The Bright Light” (2002 – Matador)
Yeah Yeah Yeahs “Fever to tell” (2003 – Interscope Records)
The Rapture “Echoes” (2003 – DFA – Vertigo – Universal – Output)
« The man from Mo’Wax » (2016). Réalisé par Matthew Jones
Synopsis : ‘The Man From Mo’Wax est un film documentaire sur le DJ et patron du label James Lavelle.’
Dj Shadow “Endtroducing” (1996 – Universal UMC)
Unkle “Psyence Fiction” (1998 – Mo’Wax)
Blackalicious “Nia” (1999 – Mo’Wax)
Dj Krush “Stictly Turntablized” (1994 – Mo’Wax)
Dr Octagon “Sun Flower” (1996 – Mo’Wax)
La Funk Mob “Tribulations Extra Sensorielles” (1996 – Mo’Wax)
Attica Blues “Blue Print” (1997 – Mo’Wax)
Rpm “Sortie des Ombres” (2000 – Mo’Wax)
Smokey Joe & The Kid “Running to The Moon” (2016 – Banzai Lab)
« Free party – a folk history » (2021) Réalisé par Aaron Trinder.
Synopsis : « Free Party: A Folk History raconte l’histoire d’une nouvelle vague de soirées rave underground en plein air, qui a fait résonner le Royaume-Uni de la fin des années 1980 au début et au milieu des années 1990. Selon son créateur, DJ, producteur et cinéaste Aaron Trinder, le documentaire retrace « la naissance du mouvement free party, son essor rapide et comment l’État a tenté de l’écraser, des gens qui l’ont vécu et de l’héritage qu’il laisse de nos jours ; partout dans le monde. » Il s’agira donc d’un documentaire poignant qui montre l’essor rapide d’un mouvement culturel neuf, très vite rejeté et réprimé par l’État. »
Biographie :
KOSMICKI, Guillaume, Free Party, Une histoire, des histoires, Marseille, Le Mot et le Reste,
2020.
GARNIER, Laurent, BRUN-LAMBERT, David, Électrochoc : l’intégrale, 1987-2013, Paris,
Flammarion, 2013.
Discographie :
Spiral Tribe “Forward The Revolution EP” (1992 – Big Life – BLRT 85)
Spiral Tribe “Live Set”
Colin Dale ”Outer Limit” (1994 – Kickin Records – KICK CD 10)
DiY “A Decade Of Doing It Yourself” (1999 – DiY Discs – DiY89)
Chris Liberator “Soul Mantra” (1997 – Prolekult – KULT 18)
Crystal Distortion ”Power To The Pipe” ( 2010 Le Perce-Oreille V2.8)
The KLF “Chill Out” (1990 – Wax Trax! Records)
Fingers Inc ”Another Side” (1988 – Fingers Inc.)
« Éthiopiques, suite magnétique » (2023) Réalisé par Stéphane Jourdain.
Synopsis : « « Ebloui par André Breton et le mouvement surréaliste, Francis Falceto décide à dix-sept ans de vivre une vie hors-norme et sans diplôme, à l’image de celle des poètes qu’il admire. A la fin des années 70, il écrit une page de l’histoire de l’Underground français en s’engageant dans la diffusion des musiques actuelles, des « bargeries musicales ». Enfin, il découvre un pan oublié de l’histoire de l’Afrique à travers les musiques d’Ethiopie, dont il devient le grand disséminateur. A moi et à quelques autres, il a sauvé la vie. Éthiopiques Suite Magnétique est le portrait d’un homme discret et essentiel, une plongée dans la contre-culture, une introduction au désir de vivre sa vie. »
Biographie :
MANOUKIAN, André, Sur les routes du jazz, Paris, Harper Collins, 2022.
Discographie :
Ethiopiques /vol 1/3/24 “Golden Years of Ethiopian Music” – (2008 – Buda Musique)
Mahmoud AHMED ”vol 7 Erè Mela Mela” (1999 – Buda Musique)
Girma Béyéne & Akalé Wubé ”vol 30 Mistakes on Purpose” (2017 – Buda Musique)
Mulatu Astatke “vol 4 Ethio Jazz” (1998 – Buda Musique)
« Studio 17 : the lost reggae tapes » (2019) Réalisé par Mark James
Synopsis : « « Studio 17 : The Lost Reggae Tapes » est l’histoire du fameux Randy’s studio qui a vu naître une partie de la musique jamaïcaine au lendemain de l’indépendance de l’île en 1962. Le documentaire expose également les pratiques de l’industrie en racontant comment ces pionniers ont souffert et se sont fait voler. »
Biographie :
KROUBO, Jérémie, LES ORIGINES DU REGGAE Retour aux sources, Rosière-en-haye,
Camion Blanc, 2014.
Discographie :
The Wailers “Catch a Fire” (1973 – Island Records)
Peter Tosh “Legalise It” (1976 – Virgin Records – CBS Records)
Lord Creator “Jamaica Time” (1966 – Studio One)
Big Youth “Screaming’ Target” (1973 – Trojan Records)
Augustus Pablo “This Is Augustus Pablo” (1974 – HeartBeat)
The Upsetters “The Good, Bad & the Upsetters” (1970 – Trojan Records)
Burning Spear “Garvey’s Ghost” (1976 – Island Records)
Jimmy London “Bridge Over Troubled Waters” (1972 – Trojan Records)
Bim Sherman “Lovers Leap Showcase” (1978 – Scorpio Records)
Dennis Brown “Westbound Train” (1975 – Observers Records)
« Tokyo Melody – Un film sur Ryuichi Sakamoto » (1985). Réalisé par Elizabeth Lennard
Synopsis : « Un documentaire sur le compositeur Ryuichi Sakamoto et l’environnement sonore de Tokyo. »
Ryuichi Sakamoto “B-2 Unit” (1988 – Plexus)
Ryuichi Sakamoto “Thousand Knives” (1978 – Nippon Columbia)
Ryuichi Sakamoto “Left Handed Dream” (1981 – Plexus)
Ryuichi Sakamoto “Ongaku Zukan” (1984 – Midi Inc.)
Ryuichi Sakamoto “12” (2023 – Milan Records – Commmons)
« Tell me Iggy » (2022). Réalisé par Sophie Blondy.
Synopsis : « A 75 ans, Iggy Pop est une légende vivante et presque le dernier des Mohicans de la grande époque du rock’n’roll. Sophie Blondy le filme chez lui, à Miami, et revient sur ses cinquante ans de carrière. Antoine de Caunes l’interview dans son intimité. »
Biographie :
GOFFETTE, Christophe, Conversations avec Iggy Pop, Paris, Nouveau Monde Eds, 2022.
EUDELINE, Christian, Iggy Pop – Fun & Destroy, Paris, Rock & Folk, 2022, Livre Image.
DESGROUX, Jean-Charles, Iggy Pop – Shake Appeal, Marseille, Le Mot et le Reste, 2017.
Discographie :
Iggy Pop “Lust For Life” (1977 – RCA Records)
Iggy Pop “New Values” 1979 – Arista Records)
Iggy Pop “Zombie Birdhouse” (1982 – Animal Records)
Iggy Pop “The idiot” (1977 – RCA Records)
« Max Roach, the drum also waltzes » (2023) Réalisé par Ben Shapiro et Samuel Pollard
Synopsis : « The Drum Also Waltzes explore la vie et la musique du légendaire batteur et activiste Max Roach, ses sommets créatifs, ses luttes personnelles et ses réinventions depuis l’époque de Jim Crow jusqu’à l’époque des droits civiques, des jours grisants du jazz d’après-guerre au hip hop et au-delà. »
Biographie :
PACZYNSKI, Georges, Une histoire de la batterie de jazz, Paris, Outre Mesure, 2004,
Contre Point.
DUMOULIN, Daniel, Batteurs en 150 figures, Paris, éditions du Layeur, 2022.
Discographie :
Max Roach “M’Boom” (1979 – Columbia)
Max Roach “Money Jungle” (1963 – United Artists)
Max Roach “We Insist” (1960 – Candid Records)
Max Roach “It ‘s Time”(1962 – A-16 – Impulse!)
Max Roach “Jazz in ¾ Time” (1957 – EmArcy – MG36108)
« Heaven stood still : the incarnations of Willy DeVille » (2022). Réalisé par Larry Locke.
Synopsis : « Ce documentaire tout récent raconte la vie et la musique d’un artiste hors norme, dont la position inédite au sein de la musique américaine traditionnelle des années 70, 80 et 90 a été – et reste encore – largement sous-estimée.
Issu de la scène punk CBGB du New York des années 70 avec son groupe Mink DeVille, Willy DeVille était le chanteur et compositeur notoire, et souvent autodestructeur, du groupe Mink DeVille, formation fétiche du CBGB. Connu pour sa voix puissante et ses multiples personnages scéniques, il embarquait le public dans les eaux aventureuses des musiques rhythm’n’blues, cajun, salsa, mariachi et tejano. Avec son style « Spanish-Americana », il était l’une des figures les plus originales et les plus romantiques de l’ère du rock. »
Mink DeVille “Cabretta” (1977 – Capitol Records)
Mink DeVille “Le Chat Bleu” (1980 – Capitol Records)
Willy DeVille “Big Easy Fantasy” (1995 – New Rose)
Willy DeVille “Acoustic Trio Live In Berlin” (2002 – Eagle)
Willy DeVille “Backstreets of Desire” (1992 – Fnac Music)
« Louder than you think » (2023). Réalisé par Jed I. Rosenberg.
Synopsis : « Un portrait intime de la créativité confrontée au chaos. Gary Young, batteur des icônes du rock indépendant Pavement, a injecté une imprévisibilité sauvage dans le son lo-fi révolutionnaire du groupe. Mais ces mêmes impulsions gonzo ont fait dérailler son rêve de rock star. »
Biographie :
JOVANOVIC, Rob, Perfect Sound Forever; the story of Pavement, Boston, Justin, Charles
& Co., Publishers, 2004.
Discographie :
Pavement “Slanted & Enchanted” (1992 – Matador Records)
Gary Young “Hospital” (1994 – Big Cat)
« Mutiny in heaven : The Birthday Party » (2023). Réalisé par Ian White
Synopsis : « Mutiny In Heaven est le premier récit entièrement autorisé de l’histoire de The Birthday Party, l’un des groupes de musique underground les plus notoires et les plus influents. Raconté exclusivement par les membres originaux du groupe, ce film plonge profondément dans la psyché d’un groupe, racontant comment Nick Cave et ses camarades d’école ont surpris le public avec leurs performances conflictuelles, leurs cris primaux, leur horreur gothique hors-la-loi et leur style de vie anarchique. Présentant des images personnelles inédites des membres du groupe, des séquences d’animation dynamiques et des extraits de concerts à couper le souffle, le film offre une place au premier rang en sueur et électrisante à l’un des groupes live les plus légendaires de l’histoire du rock. »
Biographie :
CINGUALTE, Arthur Louis , L’Evangille selon Nick Cave, Paris, L’éclisse, 2020.
DENIAU, Christophe, Nick Cave, l’intranquille, Bordeaux, Le Castor Astral, 2018.
MORDUE, Mark, Boy on Fire, the young Nick Cave, Crows Nest, Allen & Unwin, 2021.
PENAS Y ROBLES, Pedro, Nick Cave, paroles de fans, Rosière-en-haye, Camion Blanc,
2019.
Discographie :
The Birthday party “Junkyard” (1982 – 4AD)
The Birthday party “Prayers on Fire” (1981 – Missing Link)
The Birthday party “Mutiny” (1983 – 4AD)
« Lizzy Mercier Descloux : The French Connection » (2023). Réalisé par Sébastien Farges.
Synopsis : « Lizzy Mercier Descloux est une icône féminine de la culture pop : un esprit libre, une femme volontaire, une aventurière. Quel plaisir de proposer ce film autoproduit en “work in progress” et réalisé à Bordeaux
Journaliste fanzine à Paris, elle part à New York début 1978 avec celui qui restera son mentor Michel Estéban. Amante de Patti Smith, « femme fatale » de Richard Hell, complice de Lydia Lunch, activiste de la scène No Wave, elle y enregistrera deux albums. Grande pionnière de ce qui s’appellera ensuite la « world music », elle compose, dès 1981, avec Wally Badarou et en 1984, pendant l’apartheid, avec les musiciens du ghetto de Soweto. Plus tard, elle croise Chet Baker à Rio… puis nous quitte à 47 ans.«
Biographie :
MERCIER DESCLOUX, Lizzy, Don’t Take Care Of Yourself, Lettres à Christine 1974-1983,
Paris, éditions Isti Mirant Stella, 2023.
CLAIR, Simon, Lizzy Mercier Descloux Une éclipse, Levallois-Perret, éditions Playlist
Society, 2019.
Discographie :
Lizzy Mercier Descloux “Rosa Yemen” (2007 – Ze Records)
Lizzy Mercier Descloux “Press Color” (1979 – ZE)
Lizzy Mercier Descloux Mambo Nassau (1981 – ZE)
« Brigitte Fontaine : réveiller les vivants » (2023). Réalisé par Benoit Mouchart , Yann Orhan, Aurélien Guégan
Synopsis : « Dés le début des années ‘60, Brigitte Fontaine écrit ses propres textes, chose rare pour une femme à cette époque. Son œuvre iconoclaste, toujours vivante et en mouvement perpétuel, va nourrir l’admiration et suscitera de nombreuses collaborations : Daho, M, Arthur H, Grace Jones, Jarvis Cocker, Thurston Moore ou Laetitia Sadier… Sans oublier la complicité de son compagnon de vie Areski Belkacem. Brigitte Fontaine, une alchimiste des mots, poétesse indocile, romancière, comédienne de théâtre, quand elle parcourt la France avec Higelin et Rufus, se raconte elle-même, toujours très vive et inspirée, tout au long du documentaire. »
Biographie :
MOUCHART, Benoît, Brigitte Fontaine, Bordeaux, Le Castor Astral, 2020.
MOUCHART, Benoît, Brigitte Fontaine : intérieur/extérieur, Bordeaux, Le Castor Astral,
2011.
FONTAINE, Brigitte, Fatrasie, Paris, Le Tripode, 2023.
Discographie :
Brigitte Fontaine “Comme à la Radio” (1969 – Saravah)
Brigitte Fontaine “Brigitte Fontaine… est folle” (1968 – Saravah)
Brigitte Fontaine “Vous & Nous” (1977 – Saravah)
Brigitte Fontaine “Genre Humain” (1995 – Virgin)
Brigitte Fontaine “Kekeland” (2001 – Virgin)
« Nothing compares to you : Sinead O’Connor » (2022). Réalisé par Kathryn Ferguson
Synopsis : « L’histoire de l’ascension phénoménale de Sinéad O’Connor vers la célébrité mondiale et la façon dont sa personnalité emblématique a entraîné son exclusion du courant pop. En se focalisant sur ses paroles et ses actions prophétiques de 1987 à 1993, et à travers un regard féministe contemporain, « Nothing Compares » se penche sur l’héritage de cette pionnière intrépide. »
Biographie :
O’CONNOR, Sinéad, Rememberings, Londres, Penguin Books, 2021.
Discographie :
Sinead O’Connor “The Lion and the Cobra” (1987 – Ensign – Chrysalis)
Sinead O’Connor “I Do Not Want What I Haven’t Got” (1990 – Nellee Hooper – Sinead O’Connor)
Sinead O’Connor “Faith & Courage” (2000 – Atlantic)
Sinead O’Connor “Universal Mother” (1994 – Ensign – Chrysalis)
Sinead O’Connor “Am I Not Your girl” (1992 – Ensign – Chrysalis)
« Elis & Tom, só tinha que ser com você » (2022). Réalisé par Oliveira e Jom Tob Azulay.
Synopsis : « Armé d’une caméra 16 mm, Roberto de Oliveira avait capturé les sessions de répétition et l’enregistrement de leur album : “Elis & Tom” à Los Angeles en 1974. Alors au sommet dans deux registres différents, samba pour elle et bossa pour lui, ils vont croiser ici leurs solitudes et leurs spleen. Des images inédites révélant l’intimité du processus créatif, la personnalité des artistes, les tensions, les confrontations et surtout ce qu’ils désignent comme leur « amour musical. »
Biographie :
CASTRO, Ruy, Bossa Nova, The Story of the Brazilian Music That Seduced the World,
Chicago Review Press, 2012.
Discographie :
Elis Regina ”Falso Brilhante” (1976 – Universal Portugal)
Antonio Carlos Jobim “Wave” (1967 – Verve)
« We won’t shut up, a film for freedom » (2022). Réalisé par Clàudia Arribas, Violeta Octavio et Carlos Juan.
Synopsis : « Les textes de trois rappeurs Pablo Hasel, Valtònyc et Elgio ont non seulement été condamnés par un système judiciaire utilisant les lois-anti terroriste promulguées après le 11/09/2001, mais ont également été victimes d’une tactique médiatique qui les présente comme des criminels et des “ennemis de la démocratie“. Ce film aborde leur cas d’un point de vue personnel et artistique, en montrant comment leurs expériences les ont conduits à devenir des prisonniers politiques ainsi que les conséquences que cette répression a eues sur leur vie, que ce soit en raison de la disqualification, de l’exil ou de la prison. Plusieurs musiciens et chanteurs, qui sont également des personnages importants du documentaire, recréent certaines des paroles condamnées et créent de nouvelles versions de différents styles musicaux. Une réflexion sur un Etat de l’UE, l’Espagne, qui empiète sur la liberté d’expression. »
Pablo Hasel “Hasta El Fin De Mis Dias” (2015)
« And still I sing » (2022). Réalisé par Fazila Amiri.
Synopsis : « En Espagne, pas moins de 18 rappeurs ont été condamnés à des peines de prison en raison des paroles de leurs chansons. We Won’t Shut Up, A Film For Freedom est un plaidoyer en faveur de la liberté d’expression. En analysant de près le cas de trois rappeurs, il dénonce la répression judiciaire que ces artistes subissent. »
Discographie :
Aryana Sayeed “For Taliban” (2021 – Sherzaad Entertainment)
« Play with the devil : becoming Zeal & Ardor » (2023). Réalisé par Olivier Joliat, Matthias Willi.
Synopsis : « Zeal & Ardor catapulte le musicien suisse Manuel Gagneux de l’underground à la scène mondiale. Le mélange de Black Metal– réputé être de la pure musique blanche – et de vieux chants de travail d’esclaves afro-américains – sa réponse à une provocation raciste sur internet – est politiquement explosif. Religion, racisme, ségrégation et appropriation : Gagneux fait de la musique contre les tabous. Mais être un leader contre son gré effraie l’artiste introverti. Peut-il remixer le jeu? »
Biographie :
YOURCENAR, Marguerite, Fleuve profond, sombre rivière. Les « Negro Spirituals », Paris,
Gallimard, 2015.
COUDERT, Gwenn, BLACK METAL & ART CONTEMPORAIN Tout détruire en beauté,
Rosière-en-haye, Camion Blanc, 2012.
Discographie :
Zeal & Ardor “Devil Is Fine” (2016 – Self Released – MVKA – Reflections Records)
Zeal & Ardor “Stranger Fruit” (2018 – MVKA – Radicalis)
« Jimmy IS punk : the story of Panic » (2020). Réalisé par Duco Donk.
Synopsis : « Jimmy IS Punk raconte l’histoire du groupe punk néerlandais PANIC. Un concert à Gouda en 1978, filmé peu avant la dissolution du groupe, est au cœur de ce documentaire énergique et divertissant. »
Panic “13” (1978 – Universe Productions – L.S 7)
« The Reverend : minister of music » (2021) Réalisé par Nick Canfield
Synopsis : « Depuis plus de 20 ans le pasteur Vince Anderson joue chaque semaine à l’Union Pool, un bar du Queens (New York) avec son groupe : The Love Choir. Sa musique très énergique : le “Dirty Gospel” – qu’il joue parfois nu – fait pleuvoir de la sueur sur son clavier sauf quand il s’avance dans la foule pour l’embrasser, ou bien qu’il grimpe sur le bar !
Vince Anderson rencontre les gens là où ils sont, travaille avec des adolescents rappeurs, incite les électeurs religieux à soutenir les candidats progressistes contre Trump, s’implique dans un activisme social pour réunir les communautés d’une Amérique si peu inclusive.
Filmé pendant quatre ans lors de concerts endiablés, ce film abouti, rythmé par des témoignages forts (Questlove ,TV On The Radio…) propose un portrait intime, exemple de spiritualité moderne sans prosélytisme religieux. Un documentaire d’observation sur la condition humaine contemporaine à travers la vie de ce personnage singulier. »
Vince Anderson & His Love Choir “100% Jesus” (2006 – Dirty Gospel Records)
« Have you got it yet ? The story of Syd Barrett and Pink Floyd » (2023). Réalisé par Roddy Bogawa et Storm Thorgerson.
Synopsis : « Syd Barrett a été la figure de proue du groupe Pink Floyd, dont il fut le chanteur, l’auteur-compositeur et le guitariste depuis le premier jour jusqu’à “Piper at the Gates of Dawn”, en ‘67 date de leur premier album, qui marquera l’histoire du psychédélisme. Son addiction au LSD l’éloignera du groupe qui l’aidera néanmoins à sortir deux albums. Il se soustraira à la lumière des projecteurs, ce qui a, ironiquement, attiré la curiosité et les fantasmes. Son histoire a donc été racontée à maintes reprises, mais jamais de cette manière : ce film rassemble la plupart de ses proches. Storm Thorgerson le co réalisateur (fondateur du célèbre studio de design Hipgnosis), son ami d’enfance, confère aux interviews une rigoureuse honnêteté. David Gilmour, Nick Mason et Roger Waters, les managers du groupe, Pete Townshend, Graham Coxon ont ici des conversations franches et personnelles Un hommage touchant sur un artiste atypique ,truffé d’archives inédites. »
Biographie :
WILLIS, Tim, Syd Barrett – le génie perdu de Pink floyd, Bordeaux, Le Castor Astral, 2006.
HIGOUNET, Alexandre, Pink Floyd & Syd Barrett – La croisée des destins, Marseille, Le Mot
et le Reste, 2021.
Discographie :
Syd Barrett “The Madcaps Laugh” (1970 – EMI – Capitol)
Syd Barrett “Opel” (1988 – EMI – Capitol)
Pink Floyd “The Piper at The Gates of Down” (1967 – EMI – Columbia)
Les écrits du jury et des invités :
ESPITALLIER, Jean-Michel, Du rock, du punk, de la pop et du reste, Paris, Pocket, 2022,
Agora.
ESPITALLIER, Jean-Michel, Syd Barrett, le rock et autres trucs, Marseille, Le mot et le
reste, 2017.
BEAUVALLET, Jean-Daniel, Passeurs, Saint-Brieuc, Les éditions Braquage, 2022.
GAYRAUD, Agnès, Dialectique de la pop, Paris, La découverte, 2018.
BOUAZIZ, Pascal, Leonard Cohen , Paris, Hobëcke, 2022, Les Indociles.
Programmation complète à retrouvez ici
Contact Musical Ecran : contact@bordeauxrock.com
