Découvrez la scène musicale girondine vue par les bibliothécaires musicaux !

« La musique arabe à l’honneur : la nouvelle vague orientale » par la bibliothèque de Bordeaux La Bastide

Une génération qui rend hommage à la musique traditionnelle tout en alliant les rythmes: jazz, folk, soul, hip hop, électro. La vitalité d’une génération de musiciens en recherche de formes musicales nouvelles alliant modernisme et engagement. Par Angélina de la la Bibliothèque de Bordeaux.

Pour en savoir plus sur la nouvelle scène orientale :

A-Wa est un groupe israélien de chants et de danses traditionnels yéménites sur rythmes hip-hop et électro composé de trois sœurs. Elles mélangent le folklore yéménite et l’électro oriental.

Khtek est le nouveau visage du rap marocain, une nouvelle génération commence à se faire entendre, portée sans doute par les réseaux sociaux et l’émancipation de la femme marocaine. Le rap libre et créatif de Khtek n’hésite pas à prendre le contre-pied des traditions du royaume. Elle y raconte les inégalités de la société et les aléas du rap marocain. Sans langue de bois et avec une facilité déconcertante.

Emel Mathlouthi est une chanteuse dont l’intensité est enveloppée de chants mélancoliques. Elle est également connue pour son rôle d’artiste de premier plan du printemps arabe. Une artiste unique, dotée d’un message puissant et d’une voix incomparable.

Mashrou’ Leila est un chanteur ouvertement gay, des textes engagés disséquant des questions sociales et abordant les problématiques LGBT… Le groupe de rock alternatif libanais Mashrou’ Leila détonne dans le paysage musical du monde arabe.

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Yasmine Hamdan est née au Liban et a grandi en Grèce puis au Koweït, avant de revenir dans son pays d’origine, où elle va devenir une pionnière de la musique électronique avec le projet Soapkills.

Ghoula, artiste tunisien, dévoile son nouveau clip « Bambara », issu de son album « Demi Écrémé ». Il y remet à l’honneur le stambali, la confrérie soufie cousine du Diwan algérien et des Gnawas du Maroc.

Krtas’ Nssa rappe depuis l’âge de 13 ans elle livre un slam poignant illustrant la position de la femme dans la société marocaine, son sujet de prédilection.

Oka wi ortega est un véritable phénomène, qui sort des sentiers battus en proposant un étonnant mix entre la musique populaire égyptienne et la culture hip-hop. Très présent sur les réseaux sociaux, le duo attire des millions de vues et se produit dans les festivals egyptiens les plus populaires.

DAM est un groupe formé en 1999 entre les deux soulèvements qui ont surgi dans la région en 1987 et en 2000. Il est reconnu comme étant le tout premier groupe hip-hop palestinien de l’histoire.

The Wanton Bishops sont surnommés « les Black Keys libanais ». Formés à Beyrouth en 2011, le duo connaît un succès grandissant au Moyen-Orient et au-delà. Nader a été biberonné au Mississippi blues quand Eddy se délectait de rock 60’s : le résultat donne un garage rock âpre et teigneux, porté par des guitares tendues, un harmonica syncopé, une voix rauque et chaude.

À la fois auteure, chanteuse et comédienne, l’Égyptienne Maryam Saleh est un caméléon artistique. Sa musique mêle sa voix envoûtante à des textes profonds, politiques ou philosophiques, dans un style trip hop et pop rock.

L’égyptienne Maii Waleed était la batteuse de groupes de métal féminin d’Alexandrie, Mascara et Nailpolish, avant d’opérer sa métamorphose et de muer en papillon pop. En 2010, elle rencontre Zeid Hamdan, l’alchimie est instantanée. Sa voix mélancolique se marie harmonieusement aux synthétiseurs et xylophones du Libanais.

À 24 ans, Taha Fahssi, alias El Grande Toto, est l’artiste marocain le plus écouté sur la plateforme de musique Spotify. Il appartient à une nouvelle génération qui a redessiné la carte du rap marocain avec des beats entraînants, des univers visuels percutants et une présence sur les réseaux sociaux savamment entretenue.

Yuma est un duo tunisien à deux voix et une guitare, dont l’univers folk minimaliste tranche avec les productions urbaines de la nouvelle scène arabe. Ces deux rockeurs amateurs se sont spontanément retrouvés dans la douceur acoustique de chansons intimistes, mais aussi dans une démarche militante.

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