Découvrez la scène musicale girondine vue par les bibliothécaires musicaux !

Playlist « 100% Rap français » par la bibliothèque Bordeaux La Bastide

Le Rap français à l’honneur en ce début d’année 2022 à la Bibliothèque de la Bastide avec l’aide de Tharsan stagiaire de 3ème du collège de la Benauge.

Détail de la sélection musicale:

Niska : « Bâtiment »

A 24 ans, il débute sa carrière dans le rap avec son groupe « Negro Deep » originaire d’Evry. Il se fait connaître sur la toile grâce à son freestyle « PSG (Matuidi charo) » avec +20 millions de vues suivant d’une série de vidéos qui cumule à ce jour plus de 50 millions de vues.

Damso : « 911 »

Rappeur et beatmaker, le rappeur belge, marqué par la guerre au Zaïre s’engage aujourd’hui pour l’avenir de son pays.  Ses textes sombres et angoissés sont parfois mal interprétés, tout comme son exploration curieuse des tréfonds de l’âme humaine.

Ninho : « Lettre à une femme »

En imitant les grands rappeurs qu’il côtoie à Yerres où il vit, il développe très tôt son propre style en s’inspirant du flow des rappeurs américains, et se fait rapidement connaître sur la scène du rap français.

Alonzo : « Capo »

Rappeur originaire de Marseille, Alonzo fut l’un membre fondateur du groupe marseillais Psy 4 de la Rime aux côtes de Soprano avant de mener une carrière solo prolifique sous le nom Alonzo.

Chilla : « Si j’étais un homme »

Féministe et engagée, cette jeune rappeuse tout juste âgée de 25 ans originaire de Lyon a fait couler beaucoup d’encre avec sa « Lettre au Président » qui a passionné les plus grands médias français par la justesse de son propos. Elle continue d’enflammer les médias avec ses titres « Si j’étais un homme » et « Sale Chienne ».

Sages poètes de la rue : « Qu’est-ce qui fait marcher les sages ? »

Groupe des Hauts-de-Seine, formé en 1993 et composé de Dany Dan, Melopheelo et Zoxea. Dans leurs textes, ils délivrent des messages optimistes et tentent de rendre au rap son sens premier : une prise de parole pour lutter contre les inégalités.

Lyna Mhyem : « Purple »

Elle joue de sa voix depuis l’enfance. Poussée par ses amies, elle poste assez rapidement des vidéos où on la voit chanter, notamment des reprises de « Bella » ou « J’me tire » de Maître Gims en 2014. Sa version afro-trap de « 92iveyron » de Booba a fait un carton et l’arrache à l’anonymat.

OBOY : « TDB »

Son style de musique est reconnaissable par sa noirceur et une certaine nonchalance, caractéristique du mumble rap dont il est l’un des principaux représentants sur la scène française.

Naps : « Artiste »

Le phénomène rap de Marseille, ambianceur sudiste, toujours plus efficace est dorénavant une référence pour tous les clubs de France. « Best life » est la suite de « La kiffance », vivre sa vie, la savourer, ne prendre que le bon avec convivialité et festivité.

Lala &ce : « Toxic »

Avec Lala &ce, on ne sait jamais trop où l’on pose les pieds. Entre sous-entendu et explicite, précision et nonchalance, anglais et français, la jeune rappeuse franco-ivoirienne nous plonge dans un univers brumeux dont elle seule a le secret. La chanteuse cultive sa différence et s’affranchit des codes du rap américain en se les réappropriant.

Sam’s : « Mec de mon bâtiment »

À 37 ans, le rappeur-acteur natif de Bordeaux, révélé par la série Validé, sort un album où il montre toute sa palette artistique et son ouverture musicale.

L’incontournable :

Booba : « Mona Lisa »

Dès ses débuts, il a su s’imposer comme l’une des figures références du rap français. Les mélodies sombres accompagnées de textes crus, fidèles au rap de New York, sont présents sur chaque album de Booba et de nombreux titres rendent hommage à ses racines africaines.